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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 91 : Drôle de matinée
il y a 1 an
Chapitre 92 : Nouvelle épreuve
Ma bite réagit alors. Lassie avait gardé le contrôle de mon corps. Hier, elle m’avait fait comprendre qu’elle se sentait mieux au milieu de ces hommes, qu’il y avait mieux à faire que de se faire torturer par de vieilles rombières, sans bonnes grosses bites à nous offrir. Maintenant, quand elle avait la direction, elle réussissait à modifier les réactions naturelles de mon sexe. J’étais, sous sa domination, devenue homosexuelle, voire pire, nymphomane.
Je quittais la zone d’intimité de Lydia qui refermait le tube de crème et m’avançais vers Wallace. Je me mis à genou et entrepris de lui défaire le pantalon. Wallace était autant gêné qu’attisé. Le fait que je me déplaçai et me comportai comme une morte-vivante ne le rassurait pas.
- Les maîtresses se préparent, délivra-t-il enfin son message, raison de son retour. Elles s’excusent. Elles m’ont demandé de me mettre à votre service pour le préparer à la séance de ce matin. Que puis-je faire ? s’adressa-t-il à Lydia, alors que j’introduisais son sexe dans ma bouche.
Il n’y avait pas de doute, les roux et les rousses avaient un goût particulier. Sa question finit en une fréquence légèrement incrémentée de mes coups de langue.
-
Vous étiez en boîte hier ? lui demanda Lydia.
-
Je suis parti tôt, répondit-il avec une voix de castrat, alors que je m’acharnai à le pomper.
Cette voix d’eunuque donna des idées à Lassie qui usa de ses dents pour lui racler la peau de la verge, tandis que ce dernier tentait de se dégager.
- Elle me mort, la salope, s’exclama-t-il.
Il avait eu tort. D’abord, elle ne pressais pas si fort et j’eusse aimé qu’il le reconnût, mais Lassie réagit violemment à cette insulte qu’elle reconnaissait pourtant justifiée. Elle lui mordit cette fois plus intensément la queue avant de le recracher et, pour la première fois depuis notre entrée en boîte, dit quelques mots en présence d’une autre femme.
- Ça c’est mordre. J’espère que cela t’inculquera un peu de respect envers les femmes. On dit madame la salope, ajoutai-je en lui pressant les couilles vigoureusement.
Il s’éloigna hors de portée et refit un pas en avant pour me gifler.
- Tapette ! Une tapette de tapette. Que peut-on espérer d’un castrat ? J’aurai du te les découper pour ce que tu es capable d’en faire avec, lança Lassie.
Cette fois la gifle avait la force qu’elle recherchait. J’en arborerai les traces pendant plusieurs jours, pensai-je heureuse, avant de me rappeler que j’avais cours pas plus tard que demain. Je mettrai du fond de teint pour camoufler tout cela, me rassura Lassie. Mon dieu, je ne pensais plus que comme une femme !
-
Je ne sais pas s’il est prêt pour une nouvelle séance, tenta d’invoquer Lydia devant mon caractère différent de celui qu’elle me connaissait.
-
Les maîtresses le veulent. Vous savez comme moi le risque à nous opposer à leurs décisions, dit Wallace sur un ton menaçant.
-
Le risque ! Quel risque ? Il suffit juste de leur dire non, répondis-je en me redressant.
-
Tu ne sais pas, répondit Lydia, soucieuse.
-
VOUS faites vos choix, insistai-je.
-
Ce n’est pas si simple. En attendant, on va te préparer.
-
Qu’est-ce qui est prévu ?
-
Je vais te nettoyer. Tu verras bien.
-
Me nettoyer ?
-
Tu vas le découvrir bientôt, me répondit-elle énigmatique.
Je pensais à un gigantesque bain où elles me laveraient, probablement m’étrilleraient, me récureraient la peau avec des brosses si dures que mon épiderme deviendrait aussi sensible que la peau du cul après une fessée bien sévère. Oh oui, mes deux personnalités s’accordant à ces sévices.
Mais nous ne nous dirigeâmes vers l’étage et ses salles de bain, au contraire Lydia nous conduisit au sous-sol vers le donjon. Wallace nous ouvrit la porte et alluma les lumières. Je me demandai si l’allumage oscillant des néons de façon si désorganisée n’était pas voulu pour donner à ce cadre une ambiance encore plus terrifiante.
C’était la première fois que j’y descendais de jour, les lucarnes, disposées en hauteur et donnant à quelques centimètres du sol du jardin, introduisaient dans la pièce des faisceaux de lumières, inclinés par la position du soleil. Cela formait des halos rectangulaires qui n’étaient pas sans me rappeler le projecteur sous lequel j’avais passé la fin de soirée ce matin. La poussière en suspension, s’agitant à l’intérieur de ces faisceaux, rajoutait une touche plus ténébreuse à la pièce, en en réduisant presque la visibilité.
Wallace me poussa vers le siège gynécologique.
- On va utiliser cela, me dit Lydia, en m’indiquant de la main de m’y asseoir.
Je m’y installai. Peut-être que c’était une partie spécifique qu’elle prévoyait me nettoyer. J’y montai à nouveau sans inquiétude.
- Alors qu’allez-vous me faire, dis-je impatient en m’installant.
Wallace m’attacha les chevilles et les cuisses et écarta les supports dans une position qui m’étira l’entre-jambe ne représentant pourtant qu’un faible angle que l’appareil disposait.
- Tu n’es pas très souple, me dit l’infirmière, en accroissant encore un peu l’écartement, m’arrachant un cri.
Par réflexe, je voulus me libérer avec les mains, mais Wallace les attrapa et me les attacha, sur le siège, coudes repliés au niveau de la nuque.
- C’est son petit machin au milieu qui lui empêche d’écarter plus. Je suis sûr que si on le lui enlevait, il pourra écarter les jambes comme vous le souhaiteriez, dit le valet, sûrement en représailles de ma morsure. Qu’en penses-tu ? me demanda-t-il.
Sa menace me laissait froid. Elle n’était pas réaliste.
- C’est vrai qu’il n’en a plus besoin comme soumis, ni comme sissy non plus, précisa Lydia en me le caressant.
Ce dernier se levait quand elle le caressait, retombant à peine l’avait-elle lâché, recommençant plusieurs fois.
-
Mais je l’aime bien son petit bout et ce n’est pas ce qui m’importe ce matin, dit-elle, pivotant le siège, ajustant en hauteur mes jambes à tel point que mon bassin se retrouvait au-dessus de ma tête. Ce matin, c’est ton trou du cul.
-
Il est bien large commenta Wallace avec une proximité et une fixation du regard impudique. Tu en as profité hier, ma salope ! Tu as aimé cela, hein ? Pas besoin de parler, cela se lit dans le blanc de tes yeux.
Il dit cela comme si en me rabaissant la tête, tout le sperme aurait glissé vers celle-ci.
-
Qu’allez-vous me faire ?
-
Un lavement ! Tu connais ?
Le nom ne me disait rien, il sonnait plus médical que BDSM, surtout dans les mains de cette infirmière. Je regrettais qu’elle ne portât pas sa tenue de travail, sa blouse que je m’imaginai plus transparente que dans la réalité. Quant à ce qui m’attendais, je finissais par m’en douter sans savoir comment ils procéderaient.
- Non, répondis-je, après que plusieurs hypothèses me furent passées par la tête.
En revanche, je ne comprenais pas pourquoi nous n’étions pas dans une salle de bain. Elle me montra un tuyau caoutchouc, transparent, médical.
- Avec ça ajouta-t-elle.
Elle introduisit le tuyau dans l’anus. Dans l’état où ce dernier se découvrait et avec la vaseline qu’elle avait mise dessus, je ne sentis même pas son introduction. Elle me l’enfonça suffisamment pour que je m’inquiète de l’endroit où il pouvait sortir.
Je n’en avais plus envie. Je voulais partir. Lydia discutait seule, avec moi pour auditoire. Elle m’informait, sans savoir que j’eusse été au courant, qu’aujourd’hui, je ferai l’amour avec une femme. Je n’abandonnerais pas si proche du but.
Je la vis attacher le tuyau à un grand bocal, un mètre au-dessus de moi presque hors de portée d’elle, fixé à une perche dont le maintien était intégré au siège. Le bocal transparent était vide.
-
Que va-t-il y avoir dans le bocal ? m’inquiétai-je.
-
Ce que tes maîtresses voudront bien y mettre.
-
De l’eau ?
-
Entre autres. Mais elle ne sera probablement pas pure, ni tiède, me répondit-elle. Elles auront beaucoup de choix.
-
Je vais voir où elles en sont, dit Wallace, me laissant dans ses seules mains.
-
Nous allons devoir attendre. Tu veux parler de ta soirée de la veille ?
-
Non, répondis un peu brutalement. Mais pourrai-je savoir comment vous vous êtes rencontré avec Ladyscar, poursuivis-je pour atténuer ma réponse.
-
C’est une longue histoire.
-
Je ne crois pas que mes dominatrices descendront avant un certain temps. Celui de se préparer.
-
Si tu veux.
Elle s’assit par terre et commença à me parler et à me raconter leur rencontre.
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